Pour atteindre son objectif, Maxime s’entoure d’une team de 6 pacers de très grande qualité. Le but est multiple, celui d’être accompagné le jour j, le jour où il faut tenir, sans le soutien psychologique ni l’adrénaline procurée par les spectateurs qui se massent sur l’ensemble du parcours- et celui de créer une émulation et de tenir pour lui et pour eux son programme d’entraînement « l’idée était d’inspirer en se motivant tous ensemble ».
La date était fixée, le 12 septembre. Le lieu, la campagne normande, sur un terrain plat, une boucle répétée propice à la réalisation de cette performance.
« J’avais déjà bien entamé ma préparation pendant le confinement » nous rappelle Maxime, et celle-ci s’intensifie avec des séances plus rythmées, plus exigeantes et avec cette nouvelle responsabilité sur les épaules, atteindre l’objectif pour soi, ne pas se blesser et être à la hauteur de ce groupe et de cette confiance qui s’est créée autour de cette aventure. « Le temps réalisé au semi de Naples laisse présager que les 2h50 sont réalisables au marathon, mais un marathon personne peut prédire comment ça va se passer, c’est le jour J qui compte. Mais je me dis qu’avec une telle équipe, un tel engouement, j’ai envie de continuer à m’entraîner pour aller chercher un peu mieux. »