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UNE COURSE, UN NOUVEAU DESTIN...

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UN SPORTIF ACCOMPLI

Pour un grand nombre de coureurs, le semi-marathon est la course idéale pour se mettre un premier challenge.
Quelques semaines d’assiduité suffisent pour parcourir la distance. Mais ce n’était pas le cas de Gui. En effet, cet
ancien rugbyman, courait depuis plusieurs années et s’entraînait avec sérieux.Après avoir fait plusieurs 10k et

quelques semi-marathons, à l’approche de l’été 2014, Gui souhaitait passer sous la barre des 1h30 au semi-
marathon d’Hackney. C’est donc à domicile, à Londres, qu’il se prépara pour atteindre son challenge.

paris - londres

En effet, ce breton, parisien d’adoption, marseillais
depuis, tomba amoureux de la capitale londonienne qu’il qualifie de lieu idéal
pour le running “c’est vraiment là-bas que je me suis mis à fond dans le
running, c’est un super terrain de jeu, j’habitais dans l’Est de Londres, la
Tamise à deux pas, que tu veuilles faire 5km ou 20km c’est idéal”. Par ailleurs, ces années-là marquaient le début des runs
communautaires, avec des groupes presque tous les jours qui se retrouvaient
pour courir ensemble. Pratique depuis ancrée dans nos habitudes et nos cultures
de coureurs urbains.

UNE PRÉPA LOIN D'ÊTRE OPTIMALE

Motivé par son objectif, Gui s’est lancé dans une prépa que
l’on pourrait qualifier de commando. Beaucoup de sorties, une nutrition peu
adaptée “je m’entraîne mais sans forcément savoir ce que je fais, niveau
alimentation je voulais perdre du poids, donc je mange beaucoup de choses à
base de protéine en me disant que ça va me donner du carburant, ce qui est déjà
une première erreur”. Ce matin-là, il fait 29 degrés dans la capitale londonienne,
les écouteurs bien vissés aux oreilles, Gui part confiant, concentré, avec de
la musique entraînante pour se couper du monde, rester focus sur l’objectif de
la journée. “Je ne m’écoute pas, je pars pleine balle, mais tout va bien, la
course se passe bien, je suis plutôt en jambes.”

LA FIN DE COURSE, LE TOURNANT

Arrivé au 18ème kilomètre, Gui commence à être un peu dans
le rouge, mais toujours à fond. Cependant, les choses vont vite prendre une
autre tournure “à moins de 500 mètres de l’arrivée, j’ai fait un KO, je me suis
écroulé et je me suis réveillé deux mois plus tard à l’hôpital après deux mois
de coma”. Plus de deux mois après la course, c’est le choc pour Gui,
qui se réveille dans une chambre d’hôpital avec 30 kilos en moins. Une prise de
conscience à opérer, comprendre ce qu’il s’est passé, l’accepter pour pouvoir
entamer un nouveau chemin. “J’avais eu ce qu’on appelle un syndrome des loges,
ce sont les poches des muscles qui gonflent et pour éviter toute complication,
ils ont ouvert mes jambes parfois sur 20-25 cm, c’était assez impressionnant”.

UNE RECONSTRUCTION À OPÉRER

Un réveil sans savoir où il ne se trouve ni comprendre, un
corps affaibli de 30 kilos, une incapacité de pouvoir marcher après huit
semaines passées sur un lit, c’est à ce moment-là également que Gui apprend et
comprend qu’il est passé tout près du couperet “je me rappelle qu’on avait
amené mon père dans un espace, pour lui dire voilà votre fils c’est terminé”. Mais Gui est une personne dont la résilience force le
respect, et suite à ce réveil, s’enclenche un processus pour apprendre de
nouveau à marcher, mais avant cela on lui annonce que le sport est terminé “je
ne pouvais pas l’entendre”.

RÊVER POUR AVANCER

Ainsi dès son réveil, en août, après avoir digéré les
nouvelles, Gui se souvient qu’en avril de l’année suivante se profile le
marathon de Londres. C’est avec ce rêve en tête qu’il s’approche de son médecin
et lui confesse “et bien écoutez, je vais vous surprendre, mais la prochaine
fois que l’on va se voir, je reviendrai ici à l’hôpital d’Hackney avec la
médaille du marathon de Londres autour du cou”.

La réaction ne se fit pas attendre “il me met une petite
tape dans le dos en me disant que je suis cute, mais que ce ne sera pas
possible”. C’est ainsi que le déclic s’opéra dans la tête de Gui, avec la ferme
volonté de lui prouver le contraire, que la dernière image qu’il ait pu lui
renvoyer ne soit pas celle du Gui affaibli, mais celle d’un finisher de
marathon, pour ce médecin, mais surtout pour lui, pour sa famille, pour ses
amis. Avant de revenir médaillé, une reconstruction va devoir s’opérer. C’est ce que nous vous invitons à découvrir dans quelques
jours.

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